COMPTE RENDU –ATELIER CYANOTYPE– CAMPUS DES CEZEAUX – 11/10/2024

Le vendredi 11 octobre à 11h, nous avons organisé un atelier de cyanotype sur le campus des cezeau à Clermont-Ferrand, qui s’est très bien déroulé. L’événement a rassemblé 10 adhérents dans une ambiance à la fois sage et très créative. Le parc du campus, avec sa multitude de plantes, s’est révélé être un cadre idéal pour ce premier atelier.

Qu’est-ce que le cyanotype ?

Le cyanotype est un procédé photographique ancien, inventé en 1842 par le scientifique et astronome britannique John Herschel. Il a rapidement été utilisé dans le domaine de la botanique grâce à Anna Atkins, qui, dès 1843, a eu l’idée novatrice d’employer cette technique pour reproduire des algues et autres plantes dans un herbier. Ce procédé est devenu une méthode efficace et précise pour copier des spécimens botaniques sans avoir recours à des dessins complexes.

La technique du cyanotype repose sur une réaction chimique sensible à la lumière. Un mélange de ferricyanure de potassium et de citrate d’ammonium ferrique est appliqué sur un support, tel que du papier ou du tissu, créant ainsi une solution photosensible. Lorsqu’elle est exposée à la lumière UV (généralement celle du soleil), une réaction chimique se produit, formant un pigment bleu insoluble, connu sous le nom de bleu de Prusse. Les zones protégées de la lumière (par des objets ou des plantes, par exemple) demeurent blanches, tandis que les zones exposées deviennent bleues, créant une image en négatif.

Déroulement de l’atelier

Pour commencer, il a fallu préparer la solution :

–       Il faut mélanger du citrate d’ammonium ferrique et de ferricyanure de potassium. Puis l’appliquer sur des papiers (cette étape doit se faire à l’abri du soleil). 

Puis une fois la solution sèche sur le papier :

–       Les participants y ont disposé différents types de plantes, et les ont exposés à la lumière du soleil.

La grande variété de plantes utilisées a permis d’explorer la réaction de chaque spécimen. Nous avons notamment observé qu’en fonction des formes (lobées, peu lobées, nervation très visible…), des textures (épaisse ou fine) et de la façon dont on disposait la solution influençait grandement l’empreinte laissée sur le papier, et a permis un rendu très diversifié.


Résultats

Les cyanotypes ont très bien fonctionné ! Les teintes bleues et les détails des plantes utilisées se sont magnifiquement révélés. Nous avons obtenu une palette variée de résultats, tous plus impressionnants les uns que les autres.

Conclusions

L’atelier s’est terminé dans un esprit de satisfaction générale. Nous sommes impatients de réitérer cette expérience enrichissante lors d’un prochain atelier, afin de continuer à explorer les possibilités de cette technique et peut-être d’essayer de nouveaux matériaux ou supports. Merci à tous les participants pour leur enthousiasme et leur créativité, et à très bientôt pour de nouvelles aventures artistiques !