Compte rendu – Sortie Puy-de-Dôme – Orcine

16/11/2024

Le week-end dernier, en compagnie de 14 adhérent.e.s, nous nous sommes rendus au Puy-de-Dôme dans la commune d’Orcines (63263) dans le Massif central.

Photo : Chelsy JALEME

Vue du sommet du Puy-de-Dôme (photo de couverture)

L’objectif de cette sortie a été de permettre aux adhérent.e.s de découvrir par la biais d’une randonnée, l’un des volcans les plus célèbres de cette région le “Puy-de-Dôme”. Mais aussi par la même occasion, de visiter la station de recherche atmosphérique tant convoitée en compagnie de Madame Aurélie COLOMB, Chimiste de l’atmosphère à l’UCA et chercheuse au Laboratoire de Météorologie Physique.

Après une ascension d’une heure pour les plus rapides et d’une heure trente pour les autres, nous avons retrouvé Madame COLOMB au sommet du Puy.

Avant d’entamer la visite de la station, nous nous sommes arrêtés pour observer le paysage magnifique qui s’étendait sous nos yeux ébahis. Nous avons également jouer à deviner la localisation de certaines villes comme Clermont-Ferrand ou Cournon-d’Auvergne, mais aussi pour regarder les ruines du temple de Mercure, dieu du commerce, des voleurs et messager des dieux, bâtiment en rénovation depuis 2013.

Notre visite de la station commença par quelques informations sur son origine. Cette station fût créée en 1872 par Emile ALLUARD, enseignant-chercheur à l’université de Clermont-Ferrand afin d’observer les nuages. La station fût habitée en permanence à partir des années 1876 pour relever les mesures toutes les 3 heures (température, humidité, pression, vent) jusqu’en 1920. En 1995, la station devient responsable de la surveillance de l’atmosphère globale et effectuera en plus, des mesures sur tous les types de pollutions, nous expliqua Mme COLOMB.

S’en suivie de nombreuses explications sur son métier au sommet du Puy et l’utilisation des différents dispositifs présents dans la station comme le célèbre aspirateur à nuage (qui n’aspire pas réellement de nuage…) unique en France. Il permet la récupération les gouttelettes qui composent les nuages en suspension dans l’atmosphère sous forme liquide (eau de nuage) et d’analyser leur composition (vapeur d’eau, noyaux de condensation (eau liquide) ou noyau glycogène (eau gelé), hydrométéores, particules d’aérosol biologique comme des bactéries et des champignons), le tout en lien avec le réchauffement climatique.

Grâce à cet échange très enrichissant, nous avons pu aborder d’un œil nouveau, les moyens mis en place pour étudier et lutter contre le changement climatique.