Araneae, la tête dans les (é)toiles

Nom : Araneae, la tête dans les (é)toiles
Conception et réalisation : Louna Berlier
Matériaux : béton moulé peint, béton filassé sur armature, verres colorés, bambous, fil de fer, phonolithe, fer à béton, câblemétallique, cordelette, couvercles en métal
Dimensions : 0,24 x 0,45 x 0,50 m

« Il a fallu fusionner un certain nombre d’idées pour concevoir cette œuvre, car j’avais du mal à abandonner les différentes versions que j’avais imaginées. La dimension vivante, qui devait être une plante grimpante sur des  traverses, a disparu au passage, ainsi que les vitraux qui devaient pendre la lumière pour produire des effets lumineux. A l’origine également, le mobile devait comporter des portraits de scientifiques et d’écrivains modelés ainsi que des lettres qui se réarrangeraient selon les angles de vue, mais symboliquement j’ai fini par préférer qu’il n’y ait aucun élément humain dans ma sculpture.

La dimension sonore, à laquelle je tenais énormément, se présente sous forme de carillons de phonolithe que le vent, qui règne en permanence sur le campus, doit faire s’entrechoquer. Une abeille et une araignée représentent le monde du tout petit et une planète celui de l’infiniment grand. Les bambous qui les relient font figure des liens et des relations de causes à effet qui traversent ainsi les dimensions. Des noms scientifiques d’insectes et d’araignées en fil de fer courent entre les traverses, en spirale, pour imiter la toile de l’araignée qui est le plus gros élément du mobile et encore une fois reliant les deux rives de l’infini. Les logements d’insectes eux-mêmes se trouvent entre les éléments de mobile, sous forme de ballots de tubes de bambous suspendus aux traverses. »